lundi 13 avril 2009

La faute, cette inconnue

Dans un récent billet, j'ai évoqué le fait que les violations de la Loi par erreur nécessitaient une réparation, par le moyen de sacrifices.

En lisant le Psaume 19, j'ai trouvé un prolongement intéressant de cette idée. David y écrit, au verset 13 :

Qui peut connaître
ses erreurs involontaires ?
Tiens-moi pour innocent
De ce qui m'est caché.

Le mot traduit par erreurs involontaires (שְׁגִיאוֹת) a la même racine que le terme rendu par par erreur dans Lv 4.2. Nous sommes donc a priori dans le même registre de fautes.

David nous montre que l'institution de sacrifices pour ce type de péchés ne règle pas le problème pour autant, car encore faut-il être conscient de les avoir commis.

Nous arrivons donc, comme pour les péchés commis haut la main, à la conclusion que, ultimement, le pardon ne peut se fonder que sur la grâce de Dieu. C'est ainsi que je comprends le cri du coeur de David : Tiens-moi pour innocent de ce qui m'est caché.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire