
YHWH dit à Moïse : Dis aux Israélites : Lorsque quelqu’un pèche (כִּי־תֶחֱטָא) par erreur (בִשְׁגָגָה) en commettant ce qu’interdit l’un des commandements de YHWH … (Lv 4.1s)
Ce texte établit un lien net entre la violation, par mégarde, d’un commandement de la Loi et le péché. Celui qui enfreint un commandement, soit par ignorance de la Loi, soit en ignorant que son acte en constitue une violation, commet un péché. Le fait qu’il s’agisse d’une erreur n’est pas de nature à faire disparaître toute "responsabilité pénale" (c'est à dire toute responsabilité devant Dieu, susceptible d'entraîner la punition de Dieu).
Ce qui ne veut pas dire qu’il ne bénéficie pas de circonstances atténuantes. Car celui qui pèche en connaissance de cause, délibérément, (à main levée (בְּיָד רָמָה), dira la Bible) ne bénéficie pas de la possibilité d’expiation par les sacrifices, à l’exception peut-être du grand pardon offert au Yom Kippour (Lv 16).
L’auteur de l’épître aux Hébreux semble abonder dans le même sens : En effet, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés … (Hb 10.16)
Le chapitre 4 du Lévitique contient un autre enseignement intéressant. La peine infligée est proportionnelle au rang de l’offenseur dans la société. Ainsi, un prêtre ayant fauté par erreur devra apporter un taureau, le prince un bouc, et un particulier quelconque une chèvre ou un mouton. Celui à qui de grandes responsabilités ont été confiées, sa responsabilité pénale est également accrue. A transmettre à quiconque rêve du pouvoir en se rasant ou en se maquillant …
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