mardi 24 mars 2009

De la liberté

En lisant le journal local hier, je suis tombé sur la recension d’une BD, intitulée « Le Dernier Templier ». Voici comment cet ouvrage est présenté :

New York, Metropolitan Museum of Art. Alors que les personnalités de la ville se pressent à l’exposition sur les trésors du Vatican, quatre cavaliers en costume médiéval pénètrent dans le musée où ils sèment la terreur. Tess, une archéologue qui assiste à la scène, entend l’un d’eux prononcer une phrase mystérieuse (« Veritas Vos Liberabit ») qui la conduit sur les traces des fameux Templiers dont la fortune supposée continue d’enflammer les imaginations. Sean Reilly, un sympathique agent du FBI, mène l’enquête.

Veritas vos liberabit. Pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Pourquoi entourer d'ésotérisme une parole qui a pu être reprise par les Templiers, mais qui est avant tout parole d’Evangile ? Dans mon Novum Testamentum Latine, je la trouve dans l’Evangile selon Jean, au chapitre 8, verset 32 : veritas liberabit vos. En bon français, ce verset donne :

Jésus disait aux Juifs qui avaient mis leur foi en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.

Le chapitre 8 est un des passages les plus ardus de l’Evangile, me semble-t-il, et je n’ai pas la prétention de vouloir l’expliquer dans un petit billet comme celui-ci, mais il me semble que cette petite phrase de rien du tout véhicule une pensée à la portée de tous. Que pour être libre, il faut avoir reçu la vérité, et il faut y demeurer. L’homme naturel ne connaît pas ces choses. Il ne saurait donc être libre. Il est prisonnier.

L’autre jour encore, à l’Eglise, j’ai entendu quelqu’un s’étendre sur le « libre arbitre » dont jouiraient les hommes, et qui leur permettrait de choisir le bien. C’est faire peu de cas de cette promesse de Jésus, qui promet la liberté à ceux qui reçoivent la vérité de ses mains. Sans elle, nous disposons tout au plus d’un « serf abitre », pour reprendre la célèbre formule de Martin Luther.

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